Gérard HAURAY, artiste essayiste


Gérard Hauray


à consulter :
> le Martyr de Saint-Hyppolite
> En être du paysage / en naître essaimé
> vidéo - décembre 2010
> publication du livre "Essaimer le trouble", toutes les infos ici
> proposition artistique "Essaimer d'ailleurs - avril 2011"
> Le livre "Essaimer le trouble" disponible au téléchargement ! mars 2012.
> article allemand ! novembre 2012.
> photo-reportage sur l'exposition de Tbilissi decembre 2014.


« Envisager, dépayser – Les Temps d'état des Terres – un pas de côté – paysage foulé, paysage refoulé – en naître essaime, en être de nature – en être du paysage, en naître transporté – en être tout retourné – faire des liens – de la peur du corps étranger à l'apport du corps étranger et d'infinis faire monde.»

Gérard Hauray développe un étonnant travail de dévoilement des paysages qu'inconsciemment nous portons et que nous semons sur notre passage, lors de nos déplacements ; paysages qui nous ont fondés, paysages qui nous fondent.
Questionnement - révélation plutôt que démonstration, il encourage le croisement des regards sur notre monde du vivant et décloisonne les disciplines scientifiques, artistiques et philosophiques. Démarche méticuleuse - patiemment tissée - dont ses expositions/colloques  rendent compte.
Pour avoir une idée plus complète de son travail, téléchargez cette interview, de la revue "International New Landscape", réalisée par Alban Mannisi.




Travaux récents :
2014
Incarnés de voyages, Galerie le RDC, Nantes.
Incarnés de voyages, La Maison de l'Europe, Tbilissi.
2013
Ricochets, Centre d'art contemporain Kuba Sarrebruck.
Voyages de captations Dusseldorf, Sarrebruck, Tbilissi.
2012
Ricochets, Exposition avec Stéphane Pauvret , Cosmopolis, Nantes.
2011
No mens land, Exposition avec Stéphane Pauvret, Ecole d'art de Blois.
Evénement Parcours public NORD / SUD, Ville de Blois.
Essaimer d'ailleurs, Exposition dans le cadre de Nantais venus d'ailleurs ,douves du Château des ducs de Bretagne, Nantes.
invitation conférence de Bernadette Lizet , Ethnobotaniste, chercheur au CNRS.
2010
Des gains collatéraux, Exposition avec Gilles Bruni. L’Atelier, Nantes.
Le désir du baroque, Exposition au TDM, Riaillé.
Mille lieux acclimatés, Exposition collective, en partenariat avec le WWF, Jardins de Bagatelle, Paris
2009
Babel, Exposition collective, TDM, Riaillé.
Conférence avec Jean-Louis Vincendeau professeur à l' ENS artiste, poete, Ecole des Beaux Arts, Rennes.
Le temps du dissolu, Le Grand Cordel, Rennes.
La Balade paysagère, Conférence avec ClaudeFigureau. Musée de Belfort. Exposition: Musée des Beaux Arts de Belfort.
Sans Limite, Organisation de l’exposition sur l' Arttothèque avec Emmanuelle Chérel, L’Atelier, Nantes.
l’Horizon du vertex, Salle de théâtre Francine . Vasse, Nantes.
One man show, Salle de théâtre Francine . Vasse, Nantes
Article dans les Cahiers de LAUA, Ecole d’architecture, Nantes.
Question d’étiquette, Suite de l’exposition de Décembre 2008 Déguster le paysage, Le Ring, Artothèque, Nantes.
Intervenant-comédien dans le film « La visite des écoles d’arts » à voir: http://www.erba-nantes.fr/ARCHIVES/visite.htm
2008
Le réenchantement, Le Salon, Nantes.
Le voyage des plantes, Conférence, Rendez-vous aux jardins. Institut National du Patrimoine, Paris.
Dévoiler les terres, Le Granit, Scène internationale, Belfort.
Sous les pas vit la plante, Ministère de la culture, Paris.
Voyager comme personne, Galerie Qargo, Nantes.
Les faits de serres, Résidence d’Amour, Nantes.
6 pièces détachées au musée, Evénement : Journées du Patrimoine, Musée des Beaux Arts de Nantes
Les Voyages forment la genèse, Journées du patrimoine, Préfecture de la Loire-Atlantique, Nantes.
Le Salon Nomade, Exposition collective, La Meilleraye, Varades.
Petits dessins entre amis, Exposition collective, Galerie Qargo, Nantes.
Ballades Paysagères, Conférence, Le Granit, Belfort.
Sous les pas de la Princesse, Conférence, Ecole Normale Supérieure, Paris. Communication pour l’U3A, Nantes.
Déguster le paysage, Un week-end de voyage sensoriel en paysages viticoles, Le Ring, Nantes.
Déguster le paysage, Colloque/pourparlers, Auditorium du Musée Dobrée, Nantes. Avec: Louise Robin, Historienne d’art. Claude Figureau, Phyto-sociologue, botaniste. Pierre Giquel, Poète. Michel Guillard, président de Culture vins, Culture goûts, Goûts et Paysages. Nicolas Joly, Vigneron, culture du vin en biodynamie, producteur de la Coulée de Serrant, écrivain. Michel Gellard, Psycho-sociologue professeur à l’Erban, modérateur. Exposition/événement. Le Ring, artothèque de Nantes.
Parution d'un article dans la revue chinoise "International New Landscape" - http://www.inl.net.cn
2007
Exposition,lancement d'une agence de voyages au Blockhaus STEPHANE/GERARD VOYAGES.
Exposition, PAYSAGES FOULES / PAYSAGES REFOULES au Qargo.
2006
Conférence débat : la DEMARCHE un PAS DE CÔTE Carrefour de l'Innovation Paris.
Exposition PAYSAGES CLANDESTINS  Gare SNCF et Mairie de Nantes.
Conférence débat TRANSHUMANCES BOTANIQUES Percevoir et se représenter le paysage. Institut National d'Horticulture Angers.
Colloque TERRAE INCOGNITAE Rencontres anthropologie-ethnologie-sociologie Université V. Segalen. Brest.
Exposition EN ETRE DE NATURE EN NAITRE TRANSPORTE. Orangerie du Parc de la Tête d'Or  Lyon.
Colloque de l'exposition au LIEU UNIQUE du BIOTOPE à L'HABIT AUX DIVERSITES Nantes.
2005
Exposition EN ETRE DU PAYSAGE/ EN NAITRE ESSAIME  Année Jules VERNE Orangerie du Jardin des Plantes Nantes.
Conférence débat de l'Exposition POINT DE VUE SITES ET PAYSAGES.
Exposition LES TEMPS D'ETAT DES TERRES Viviers Ardèche.
Conférence débat "Site et Face à Face et Site" Angoulême.
2004
Exposition ENVISAGER/DEPAYSER Clermont-ferrand.
2003
Exposition SITE ET FACE A FACE ET SITE Galerie ERBAN Nantes sur proposition de Robert FLECK.




Contact :
Ligné (44)
02 40 77 06 96
gerard.hauray@wanadoo.fr




st hyppolite


Le Martyr de Saint-Hyppolite SIX PIECES DETACHEES
AU MUSEE des BEAUX-ARTS de NANTES
(20-21/09/2008)

Morceaux choisis d'un entretien du 9.01.2008 entre Emmanuelle Chérel, docteur en Histoire de l' Art et Gérard Hauray, artiste Essayiste :
E.C. J'aimerais que tu nous parles de ta rencontre avec Le Martyre de Saint-Hippolyte, une peinture anonyme appartenant  à l'Ecole flamande, datée des années 1480, qui se trouve dans la collection du Museum of fine Art de Boston. Ce tableau a généré un travail, toute une réflexion, qui t'a conduit à réaliser sa réplique en 2004.
G.H.
Ce qui m'a amené à réaliser cette réplique est le souvenir de ce tableau. Je l'avais vu une première fois dans les années 80 et qui m'avait beaucoup troublé sans que je sache qu'elle en était la raison.
E.C. Qu'est-ce qui a retenu ton attention dans cette peinture ? Je suppose que cela tient à son étrange construction...
G.H.
Des peintres de la Renaissance, Piero dalla Francesca,  Léonard de Vinci... dissocient l'être du paysage,  l'individu de son milieu,  l'objet du sujet,  la figure du fond. Dans Le Martyre de Saint-Hippolyte, l' "être humain" est mis à  disposition et en disponibilité de paysage(s).  Il est écartelé en paysage(s),écartèlement qui témoigne du divorce entre l'être humain et son environnement. On cadre la nature, on l'ordonne, on est  déja dans les préclassifications  linéennes. Un botaniste est capable de nommer toutes les plantes  se situant au premier plan du tableau, en partie basse, il parle d'herbier, de planches, montrant des plantains, et des plantes rudérales d'espaces piétons.  Il y a toute à la fois des plans et des manières de penser et de représenter, qui ont trait à l'ordre médiéval et d'autres qui sont  « renaissants Â» et "modernes". Dans la partie au "fond" en haut et  à droite, on voit des étagements, des flous, des profondeurs, un espace  renaissant  ou  le cavalier est mis en perspective. En haut du côté gauche de la toile, il y a un proto-paysage, ces personnages qui descendent voir la scène me font penser à une déambulation orientale. Dans cette partie, l'être n'est pas mis en perspective. Le Saint-Hyppolite est individualisé de manière incroyable, le peintre en a fait le personnage central qui renverse la vision du paysage.
E.C. Revenons aux raisons qui t'ont conduit à faire  cette réplique...
G.H.
La réplique peut nous permettre de penser notre contemporanéité.  On refait  la chose, tout en la rejouant, et on la décale. Aujourd'hui l'espace renaissant, l'espace bourgeois, on est en train de le vivre au plus haut point dans une forme d'acmé... C'est une double réplique, réplique au sens de l'esthétique,  au sens de l'éthique et du dialogue. J'ai décidé de répliquer cette peinture en m'intéressant aux liens entre les éléments,  zones de rencontres, entre des mondes différents fait de ruptures et de dissociation. J'ai passé un temps fou à observer, ce qui se passe dans les différents lieux de cette peinture, puis d'une partie (parcelle) à l'autre. C'était pour moi comme une exploration et il s'agissait moins de peinture que de nourrir ma réflexion, ma position, ma démarche.
La décision de mettre en morceaux la toile m'est venu après avoir lu un article sur le remembrement dans un quotidien, qui affirmait qu'il fallait changer le terme de remembrement en "aménagement "de l'espace agricole.  J'ai pris la décision de démembrer le personnage central de la réplique, de lui dissocier tous les membres, de le mettre en "quartiers". Je me suis plongé dans l'anatomie, j'ai vu les endroits cruciaux où je pouvais couper, homme-objet peint, démembrable. J'ai regardé où je pouvait couper la toile, faire césure, comme dans un être vivant, à la manière d'une "Leçon d'anatomie" de Rembrandt. La surprise est arrivée, et ce que je pressentais, est apparu : les planches botaniques en partie basse, le paysage médiéval en partie haute à gauche et le paysage "moderne" à droite. On ne sait jamais ce que l'on poursuit.
E.C. Ce tableau est-il à la genèse des propositions que tu mènes aujourd'hui ?
G.H.
Ce tableau m'a renforcé dans ce que je crois, il m'a fourni des arguments sensibles pour continuer à penser ma position, mon attitude et ma pratique d'essayiste. Ce travail m'a permis d'ouvrir d'autres champs d'explorations : sur les limites, l' outrepassement des frontières,  l' oecoumène.
Dans ce "Saint-Hippolyte", il  y a une mise à mal et une mise amore de la peinture, qu' effectivement je ne pratique plus comme telle, puisqu'aujourd'hui, je brosse le paysage, par métaphore. Mon propos étant de mettre en  évidence, (révéler) les interrelations de l'homme à son environnement.




En être du paysage / en naître essaimé


En 2005, l'Infüsoire partage les expériences de Gérard Hauray pour la réalisation de l'exposition qui a eu lieu au Jardin des Plantes de Nantes.


G.Hauray2005

Nous sommes tous porteurs de paysages ! C'est ce que nous révèle le travail de Gérard Hauray, artiste essayiste. En quoi consiste t'il ?
Une équipe scientifique/artistique est allée à la rencontre des voyageurs en transit dans la gare de Nantes, au mois de juillet. Près de 80 personnes se sont prêtées au ruban adhésif et aux grattoirs. L'objectif ? Recueillir pollens, graines, voiles microbiens que les transporteurs/voyageurs détiennent sur leurs vêtements et sous leurs chaussures.


G.Hauray2005        G.Hauray2005

C'est là qu'intervient Claude Figureau, second pilier du projet. Botaniste reconnu, il organise la mise en culture de ce qui a été recueilli sur les voyageurs. Des voiles microbiens et des particules végétales ont été cultivés selon une procédure précise mise au point pour favoriser la "neutralité" des éléments. Argile, sable de Loire stérilisé et eau constituent le "terreau fertile" permettant aux micros-paysages transportés d'être révélés à nos yeux...émerveillés.


micro-paysage-G.Hauray     micro-paysage-G.Hauray

micro-paysage-G.Hauray     micro-paysage-G.Hauray

Aujourd'hui, ces micro-paysages évoluent cycliquement, laissant apparaître de nouveaux imaginaires. Gérard Hauray les présente régulièrement au public lors de ses expositions.


micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray
micro-paysage évolution - G.Hauray




Vous êtes invités à voir la vidéo d'une rencontre entre Claude Figureau botaniste, phyto-sociologue et Gérard Hauray - artiste essayiste - sur le journal en ligne de la BANQUE DES SAVOIRS (www.savoirs.essonne.fr)




gerard hauray essaimer d'ailleurs

"Essaimer d'ailleurs"
une proposition artistique de Gérard Hauray et Stéphane Pauvret
avec des jardiniers des quartiers de Nantes dans le cadre de
"Nantais venus d'ailleurs"
Dans les douves du château des ducs de Bretagne
Du 1er avril au 7 Novembre 2011
VERNISSAGE au CHÂTEAU des DUCS de BRETAGNE de NANTES le 1er AVRIL 2011 à partir de 17h30




mars 2012 : le livre d'art "Essaimer le trouble" est disponible au format pdf en téléchargement sur notre site! Cliquez ici.


couverture essaimer le trouble




novembre 2012 : article paru dans Focus couvert par une journaliste de ce journal qui se trouvait à Sarrebruck pendant le travail lié à l'exposition à la galerie im KuBa (voir dans les news) :
FOCUS Online, 09.11.2012, 08:33
Kunst: Gérard Hauray „sammelt“ Schmutz
Gérard Hauray kniet auf dem Boden der Saarbrücker Bahnhofshalle und fegt mit einer Zahnbürste den Schmutz von den Schuhsohlen eines Mannes in einen Papierumschlag. Warum tut er das?
Den vollständigen Artikel erreichen Sie unter der URL : http://www.focus.de/kultur/kunst/kunst-gerard-hauray-sammelt-schmutz_aid_856864.html




En novembre 2014, Gérard Hauray réalisait une exposition dans le cadre des échanges Nantes-Tbilissi ; "Incarnés de voyage", avec le soutien de la Ville de Nantes. En voici quelques clichés.

incarnes de voyage G.Hauray

incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

vernissage - incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

vernissage - incarnés de voyage - tbilissi - G.Hauray

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